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Accueil E.ON Power France (ex La SNET) OPA sur Endesa chapitre 3 : Acciona et Enel relancent la "mise"
AFP / 18 octobre 2007

Acciona et Enel prennent les rênes d’Endesa

lundi 22 octobre 2007

MADRID - Le président du groupe espagnol Acciona, José Manuel Entrecanales, a été nommé jeudi président du groupe électrique Endesa, marquant la prise de contrôle par Acciona et son partenaire italien Enel de l’électricien espagnol, a annoncé ce dernier dans un communiqué.

Andrea Brentan, chargé des affaires internationales d’Enel, a été nommé vice-président d’Endesa.

Le directeur général sortant d’Endesa, Rafael Miranda, a été confirmé dans ses fonctions.

Le président démissionnaire, Manuel Pizarro, qui s’était âprement opposé aux manoeuvres d’Acciona et d’Enel dans le capital d’Endesa et soutenait une offre concurrente de l’allemand EON, a été nommé président d’honneur.

Ces nomminations viennent clore un feuilleton de plus de deux ans pour le contrôle d’Endesa, qui a impliqué plusieurs acteurs de la scène énergétique européenne.

En septembre 2005, le groupe gazier espagnol Gas Natural a annoncé son projet de présenter une offre d’achat bénie par le gouvernement qui souhaitait se constituer un champion national.

Endesa a combattu ce projet, et a trouvé en l’allemand E.ON un chevalier blanc, qui a présenté une offre plus alléchante. Mais le groupe de BTP et d’infrastructures Acciona s’est ensuite invité au capital d’Endesa en achetant près de 24% du groupe.

L’italien Enel a également acheté une part importante d’Endesa, s’alliant avec Acciona, peu de temps après une rencontre entre le chef du gouvernement espagnol et son homologue italien.

EON a jeté l’éponge en avril, criant à la collusion alors qu’Acciona et Enel, qui possédaient déjà 46,01% du capital ont présenté une offre de 40,16 euros par action, valorisant Endesa à 42,5 milliards d’euros, et contrôlent 92,06% du groupe.

Après cette prise de contrôle et au terme d’un accord avec EON, Endesa se séparera de près de 11.000 MW de production en Espagne, Italie et France, d’une valeur évaluée à 10 milliards d’euros.

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