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Julie MAJERCZAK
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L’Europe déploie des efforts d’union sur le renouvelable
lundi 5 mars 2007 par Julie MAJERCZAKPour lutter efficacement contre le changement climatique, l’Union européenne doit-elle adopter un objectif contraignant de 20 % d’énergies renouvelables d’ici à 2020 ? La question, qui divise les Etats membres, sera au coeur des discussions des chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept, qui se réunissent, jeudi et vendredi à Bruxelles, pour établir la feuille de route de la politique énergétique européenne des dix prochaines années. Alors que plusieurs Etats, dont la Grande-Bretagne, semblent prêts à se rallier à cette idée, la France s’y oppose toujours fermement.
Souplesse. « La France a soutenu, et même promu, l’objectif général de réduction des émissions de CO2 de l’UE d’au moins 20 % d’ici à 2020 qui doit être adopté lors du sommet. C’est un très haut niveau d’ambition. Cela ne sera pas facile à atteindre. Il est donc important de laisser une très grande souplesse aux Etats dans les moyens d’y parvenir », plaide un diplomate français.
Un argumentaire qui va à l’encontre de la position d’Angela Merkel, la chancelière allemande, qui exerce la présidence tournante semestrielle de l’UE, et de José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne. Ces derniers estiment que, si l’Europe veut être crédible dans sa lutte contre le changement climatique, elle doit passer à la vitesse supérieure en matière d’énergies renouvelables. Leur part représente à peine 7 %, et il est peu probable qu’elle dépasse 10 % à l’horizon 2010. L’objectif indicatif entériné en 1997 de 12 % ne sera donc pas atteint. Pour passer à la vitesse supérieure, les deux leaders européens jugent qu’un objectif contraignant est le meilleur moyen d’assurer clarté et stabilité à l’industrie, et de permettre aux entreprises de prévoir et d’investir.
La France assure ne pas être isolée. Lors du Conseil des ministres de l’Energie du 15 février, puis celui des ministres européens de l’Environnement le 20, seule une petite dizaine d’Etats, comme la Suède, le Danemark ou l’Autriche, se sont clairement rangés derrière l’Allemagne. Les autres ont émis des réserves, refusant notamment de s’engager faute de savoir comment serait réparti nationalement l’objectif européen de 20 %.
Particularités. La proposition de la Commission prévoit en effet que la « contribution de chaque Etat membre à la réalisation de l’objectif global de l’Union devra tenir compte des particularités nationales ». Plusieurs diplomates européens le confirment : « On ne veut pas signer un chèque en blanc. »
Etant donné les désaccords persistants entre Etats, la présidence allemande a décidé de garder la question des énergies renouvelables « ouverte ». Dans le jargon européen, cela signifie qu’elle ne fait plus l’objet de discussions entre diplomates lors des réunions préparatoires, et que ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui trancheront lors du sommet. Pour autant, les contacts bilatéraux entre les capitales et la présidence de l’Union européenne se poursuivent. Et l’Allemagne marque des points.
En fin de semaine, Tony Blair s’est laissé convaincre. « Nous pensons que l’Europe doit être ambitieuse, parce que cela nous permettra d’exiger des autres pays d’être également ambitieux », a affirmé son porte-parole, insistant sur le fait que la déclinaison au niveau national de l’objectif devait être « réaliste ». Même position du côté belge. « On veut bien soutenir cet objectif, mais on aimerait en savoir un peu plus sur les critères de répartition par pays », insiste la porte-parole de la Belgique.
Les Finlandais n’y sont guère favorables, mais ils n’en feront pas un point d’honneur. « On est déjà à 24 % de renouvelable, alors on ne va pas se battre coûte que coûte », reconnaît leur porte-parole. La partie n’est cependant pas gagnée. Une dizaine de pays, principalement d’Europe de l’Est, Pologne en tête, dont la priorité est d’abord de rattraper leur retard économique, restent des plus réticents. Souvent dotés de ressources en charbon, ils ne sont guère portés sur les énergies renouvelables, dont les coûts sont, pour l’instant, moins rentables.
Diplomatie. Or la présidence allemande doit réunir l’unanimité des Etats. Selon plusieurs diplomates, Jacques Chirac pourrait accepter de soutenir un objectif contraignant, à condition que ce dernier englobe les énergies dites « faiblement émettrices de carbone ». En clair, si le nucléaire, ainsi que le captage et le stockage de carbone, étaient pris en compte. Ce qui ne manque pas de sel.
Le problème, c’est que le nucléaire est un sujet extrêmement sensible en Europe, notamment en Allemagne, en Autriche ou encore en Suède. Comme le dit avec diplomatie le porte-parole d’un grand pays : « Beaucoup de choses peuvent survenir au cours d’un conseil européen. » En clair : tout est négociable... cela dépend du prix que l’on est prêt à payer.
