
Du même Auteur
Dans la rubrique
- Six salariés en grève de la faim chez SFR
- SFR devrait transférer 3 centres d’appels.
- Le tribunal ne tranche pas, la grève continue chez SFR
- SFR : les salariés vocifèrent contre leur transfert
- SFR : Les grévistes envahissent le siège de la Défense
- La portabilité du salarié, la trouvaille de SFR
- « SFR, on ne va pas se laisser faire ! »
- Derrière une sous-traitance, un plan de licenciements
- Une chape de plomb sur les salariés de SFR
Mots_clefs
CGT
- Bernard Thibault dans le Parisien : "Il faut une mobilisation unitaire pour faire reculer le gouvernement"
- Thibault prévoit un million de manifestants
- Répression syndicale à Roanne
- En cas de licenciements, la grève
- Organisation des transports et développement durable !
- VICTOIRE DES SALARIES DE FABIO LUCCI
- 48 eme congrès de la CGT : Paroles de délégués
- Avis de tempête pour Airbus
Conditions de Travail
- Pénibilité-retraite anticipée : après 2 ans de négociations, premier déblocage
- Les chauffeurs polonais roulaient 20 heures par jour pour 150 euros mensuels
- Le courage des femmes de Fabio Lucci
- La semaine de 40 heures s’étend en Allemagne
- Avec 8% de travailleurs pauvres, la France est au-dessus de la moyenne européenne
- Le grand troc emploi contre temps de travail
- Les actifs pauvres, de plus en plus nombreux
- Les 35h ont profité aux entreprises
L’Humanité
- Retraites : c’est chaud pour Prodi
- Code du travail : les salariés inquiets
- Sarkozy livre Gaz de France au privé
- Gandrange veut produire du métal, avec ou sans Mittal
- Souffrance au travail : « °C’est le travail qu’il faut soigner° !° »¶
- TMS : Une nouvelle épidémie au travail
- GDF : Mobilisation en progression
- Crainte de fermeture du site Rencast à Delle
SFR
- A Toulouse, les ex-SFR à maux découverts
- « Tout ça, c’est de la faute de SFR »
- Le tribunal ne tranche pas, la grève continue chez SFR
- Une chape de plomb sur les salariés de SFR
- L’invité de la semaine : Philippe Tréhout , élu CGT au comité de groupe Vivendi et au CCE de SFR avec l’intersyndicale de SFR SC Toulousaine
- SFR : Souffrance au bout de la ligne
- SFR : le tribunal tranche aujourd’hui
- SFR devrait transférer 3 centres d’appels.
- Accord National Interprofessionel du 11 janvier 2013 : la précarité généralisée
- Actions syndicales à la Centrale de Gardanne
- Agents des IEG en lutte
- Au fil des luttes sociales
- 2005
- 2006
- 2006 05 Michelin Roanne : sanariés en lutte pour l’emploi et les salaires
- 2006 08 Photographes d’Eurodisney pour une juste rémunération de leur art
- 2006-09 Nouveau conflit chez Eurodisney
- 31 janvier 2006 reprise de l’offenseive sociale
- Modeluxe : lutte et solidarité des et avec les sans papiers
- Poliméri : une fermeture injustifiée
- Stora Enso : tentative de reprise en main d’un outil de travail viable
- Thomé-Génot : la prime gangnée ne remplace pas l’emploi perdu
- 2006 05 Michelin Roanne : sanariés en lutte pour l’emploi et les salaires
- 2007
- 1er mai 2007 : mobilisation sociale entre deux tours
- 8 février 2007 les fonctionnaires se mobilisent pour leurs salaires
- Airbus , logique industrielle contre logique financière : 10.000 emplois menacés
- Alcatel Lucent : 12500 emplois supprimés après la fusion
- Buffalo Grill : Victoire pour une vie au "grand jour"
- De Samsonite à Energy Plast : comment tenter de tuer une usine
- Elections 2007 : le choix du progrès social
- Kraft Foods croque Lu
- Les Areva en lutte pour leurs salaires
- Les Moulinex réclament justice
- PSA Aulnay : en grève pour les salaires
- PSA supprime 4800 emplois
- 1er mai 2007 : mobilisation sociale entre deux tours
- Arcelor-Mittal joue la croissance de ses profits aux dépends de l’emploi à Gandrange
- Fonctionnaires : mobilisation pour les salaires
- Les travailleurs sans papiers sortent de l’ombre
- Miko : défendre l’emploi
- Bouches du Rhône en lutte
- 2005
- 2007
- Carrefour grand Littoral : l’honneur du personnel en lutte
- de Nestlé à Net Cacao :pour un avenir industriel
- La CGT 13 au fil des news
- Les Saisonniers de la Crau
- Les Salariés du Port Autonome défendent le Service Public
- RTM : le personnel pour la sauvegarde du service public des transports urbains
- RTM : la liberté syndicale victorieuse en justice
- Dans le bassin minier
- Démocratie sociale : oui !
- Droit à la santé !
- L’approche de la presse
- La "Sécu : 60 ans d’Histoire
- Les assureurs privés en embuscade
- Quel avenir pour la Sécurité sociale ?
- Santé au travail
- Sécurité sociale : La question du financement
- E.ON Power France (ex La SNET)
- Economie et marchés financiers
- A l’international
- Combattre la domination de l’aspect financier
- Crise économique, crise sociale, construire une issue
- Et l’industrie ?
- Financiarisation de l’économie : analyses de la presse
- L’endettement : outil de contrôle social
- La maîtrise des matières pemières socle de l’économie
- OPA, fusions, la concentration du capital continue
- POURQUOI LES DIVIDENDES VERSÉS AUX ACTIONNAIRES NE FONT NI L’INVESTISSEMENT NI L’EMPLOI ?
- Rapport Jouyet-Lévy : Le manifeste du nouveau c@pit@lisme
- statistiques
- A l’international
- Emploi
- construire une alternative à la précarité
- Contrat Nouvelle Embauche : la Précarité version De Villepin
- Contrat Nouvelle Embauche : Bataille juridique au Conseil d’Etat (articles de presse)
- Le CNE : tout petit créateur d’emplois très précaires (articles de presse)
- Le CNE contraire au droit international (articles de presse)
- Le Contrat Nouvelle Embauche : retour d’expérience (articles de presse)
- Les analyses de la presse
- Contrat Nouvelle Embauche : Bataille juridique au Conseil d’Etat (articles de presse)
- Contrat Première Embauche : de Villepin en rajoute une couche
- L’apprentissage
- L’emploi des séniors
- L’intérim
- La mobilité et ses conséquences sur les salariés
- La politique de l’emploi vue par la presse
- La précarité fait son chemin
- La privation d’emploi
- La privatisation du service public de la gestion de l’emploi
- Le travail clandestin
- Les évolutions de l’emploi en chiffres
- Migrer : pour travailler ou simplement survivre
- Négociations sur le Marché du travail
- Quel travail pour l’avenir ?
- Sous traitance
- Stagiaires corvéables à merci
- Travail Saisonnier
- construire une alternative à la précarité
- L’Energie : un droit pour les citoyens
- Des enjeux économiques importants
- Des politiques énergétiques
- Energie et environnement
- Conférence environnementale 2013 Des doutes sur un engagement réel pour une transition écologique
- Depuis Kyoto les conférences sur le réchauffement climatique se suivent...
- ENERGIE ET DEVELOPPEMENT DURABLE LES ENJEUX DE L’INTERVENTION SYNDICALE
- le réchauffement climatique
- Les certificats de la "bonne conscience"
- que faire du gaz carbonique émis ?
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre : comment y parvenir ?
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre : la politique française et ses conséquences
- Spéculations autour des quotas de gaz carbonique
- Conférence environnementale 2013 Des doutes sur un engagement réel pour une transition écologique
- L’énergie : des sources multiformes
- Biocarburants de l’intérêt technique au risque de pénurie alimentaire
- Energie d’origine nucléaire
- Energie renouvelable : l’éolien
- Energie renouvelable : l’hydrolique
- Energie renouvelable : le solaire
- Energies renouvelables
- ITER et la fusion nucléaire contrôlée
- Le charbon : passé, actualité et avenir ?
- Le gaz : l’autre grand combustible fossile
- Pétrole
- Luttes pour la maîtrise de l’énergie
- Areva : Stoppons le processus de privatisation !
- Electricité de France doit rester public à 100%
- L’énergie arme de èglement de compte entre La Russie et la Biélorussie
- la Libéralisation du marché de l’énergie et ses conséquences
- Le gaz objet de convoitises
- Le marché de l’énergie libéralisé : analyses de la presse
- Le Vénézuela apprend à maîtriser son Pétrole
- Les concentrations capitalistiques
- Les équatoriens revendiquent la maîtrise de leurs ressources pétrolières
- Ouverture du capital de GDF : la facture est pour les usagers
- Quelle maîtrise publique de l’énergie ?
- Areva : Stoppons le processus de privatisation !
- Production, Transport et Distribution : répondre aux besoins du pays en gaz et électricité
- Des enjeux économiques importants
- La protection et les activités sociales
- La vie syndicale
- Le Web et son utilisation : un enjeu de société
- Les Instances représentatives du personnel
- Nouvelles du front (social)
- Commerce : les têtes se relèvent
- International
- Délocalisations
- Europe
- L’emploi : une question mondiale
- Le syndicalisme mondial
- Les enjeux de la protection sociale à l’échelle mondiale
- Luttes pour une juste rémunération du travail
- Délocalisations
- Le code du travail en danger
- le syndicalisme en question
- Le syndicalisme : face à la répression, un combat au service des libertés
- Quels services publics pour demain ?
- Travail pénible : négociations patronat syndicat
- Rémunérations
- Retraites
- Décriptage du projet gouvernemental
- La question des retraites dans le monde
- Régimes spéciaux : les boucs émissaires
- La politique de destruction des régimes spéciaux se poursuit
- Négociations dans la branche des Industries éléctriques et gazières
- phase 1 : Etat et patronat lancent la bataille idéologique sur le "coût" des régimes spéciaux
- Phase 2 : 18 octobre 2007 premier round de la mobilisation sociale
- phase 3 : 14 novembre 2007 mobilisation des salariés inscrite dans la durée
- phase 4 : le temps des négociations (analyses de presse)
- Phase 5 : 22 janvier 2008 maintenir la pression sur l’Etat et les employeurs
- La politique de destruction des régimes spéciaux se poursuit
- Retraites : analyses de la presse
- Décriptage du projet gouvernemental
- Revue de presse
- Temps de travail : une lutte de chaque instant
- Un site construit avec des outils libres
Liste des auteurs

L’invité de la semaine : Philippe Tréhout , élu CGT au comité de groupe Vivendi et au CCE de SFR avec l’intersyndicale de SFR SC Toulousaine
jeudi 2 août 2007 par Philippe TréhoutSalariés Férocement Résistants
: L’Humanité du 1er aout 2007
Soixante-dix jours de conflit éprouvent encore les 1 900 salariés des sites de Toulouse, Poitiers et Lyon depuis l’annonce de leur externalisation faite par e-mail le 23 mai : « Vous faites du gras chez nous, allez donc maigrir chez nos sous-traitants. » Ils conservent - en théorie - leurs emplois. De quoi donc se plaignent-ils ? De perdre 40 % de leurs revenus annuels ? De se retrouver « sous la coupe » d’un employeur reconnu pour ses méthodes méprisables et surtout, surtout, après dix ans de bons et loyaux services, d’être jetés comme des Kleenex par un e-mail méprisant de leur directeur général.
C’est l’absence totale de considération d’une direction condescendante qui a fait réagir 1 900 salariés d’un seul bloc, générant soixante-dix jours de conflit ininterrompu. Ils ont refusé par leurs actions multiples et leur mobilisation massive de se voir traiter en marchandise humaine, en matricule, en simple variable d’ajustement. Qu’est-il advenu de la « valeur travail » préconisée par notre président ? Doit-elle aller à l’encontre de la valeur humaine ? Non, en tous les cas c’est la décision de ces salariés, qui ont sacrifié leur salaire sur l’autel des jours de grève, affronté les vigiles faiseurs de troubles, résisté aux pressions des huissiers mandatés par la direction dont l’objet n’était autre que de semer le trouble dans les esprits des salariés exerçant leur droit de grève… Nul combat n’est inutile au vu du projet de loi « muselant » le droit de grève que présente le gouvernement à l’Assemblée nationale.
Après plus de deux mois de lutte, le transfert aura lieu, et à la date prévue. Mais ce qu’ont perdu ces 1 900 salariés en sécurité de l’emploi et en revenus, ils l’ont gagné… en dignité ! Ils intégreront Infomobile (filiale de Téléperformance) et Division Arvato Services avec la rage mais la tête haute.
Ce qu’ils ont perdu ?
La confiance. Aucune de ces personnes ne peut à ce jour prétendre avoir confiance en la justice - qui a statué en leur défaveur tout en reconnaissant le bien-fondé de leurs plaintes, pas plus qu’en la politique qui n’a su que promettre des aides et des appuis sans jamais les donner. Comment croire en l’espoir que Nicolas Sarkozy leur a laissé entendre lors des diverses sollicitations qu’il a reçues de leur part, aujourd’hui encore sans effet ?
Le 1er août, SFR, filiale de Vivendi, applique un PSE qui n’est plus déguisé au vu des plans de départs volontaires proposés aux salariés et laisse aux repreneurs le « sale boulot » : après l’externalisation de 3 centres d’appels, leur extermination ; en effet, nous savons aujourd’hui que les repreneurs n’ont pas la capacité d’assumer les charges globales d’une telle masse salariale ! Nous vivons une ère merveilleuse et l’avenir s’annonce prometteur pour le patronat dans l’atteinte de ses objectifs offshore !
L’Humanité le 31.07.07
Dans le cas de l’externalisation des trois sites de relation clients SFR, l’Élysée a reçu, le 5 juillet 2007, une délégation des représentants des salariésau cours de laquelle le conseiller social du président a assuré de l’intérêt porté à cette affaire au plus haut niveau. Monsieur Sarkozy a promis une aide rapide… aussi rapide que le bénéfice mondial consolidé accordé à Vivendi, octroyant ainsi des avantages fiscaux pour 4 milliards d’euros ?
Mais comment le président pourrait-il intervenir quand ses propres relations sont du côté obscur de cette histoire ? Alors qu’il reçoit l’intersyndicale par l’intermédiaire de ses conseillers dits « sociaux » et s’engage à rétablir le dialogue, il attribue dans le même temps la Légion d’honneur à Franck Esser, PDG de SFR, qui s’apprête donc à se séparer du quart de ses employés, sans doute la moindre de ses actions méritantes justifiant la décoration.
L’avenir promis à ceux qui sont encore salariés SFR n’est rien moins qu’une perte de revenus, une dégradation des conditions de travail, une précarisation de leurs emplois.
Travailler plus pour gagner plus : la valeur travail, à laquelle le président est si attaché.
Les salariés de SFR font pourtant partie de cette France qui se lève tôt en assurant les horaires quotidiens de 7 heures à 21 heures 7 jours sur 7, y compris les jours fériés. Et ils y ont cru, les salariés SFR service clients, encore une fois, lors de la visite du président et de la chancelière chez Airbus, le 16 juillet 2007, un autre conseiller de la présidence a de nouveau rassuré les futurs externalisés quand à l’intérêt du président pour « l’affaire ».
Depuis, rien. Pas le moindre signal ne peut faire croire à une quelconque intervention présidentielle malgré l’absence de dialogue social, les pressions sur les salariés, les entraves à l’action syndicale, à moins que la présence d’huissiers et de vigiles sur les plateaux de production ne soit une preuve de la volonté d’apaisement de la direction de SFR.
Nous aurions dû nous en douter, le pouvoir de Vivendi dans les médias, SFR est un des plus gros annonceurs, n’a pas donné envie aux chaînes de télé de relayer les événements se déroulant chez SFR SC. malgré tous nos efforts, le levier politique est resté vain, ne nous reste plus que notre mobilisation qui elle reste juste et entière.
L’Humanité du 30.07.07 : Salariés Franchement Renvoyés
Les rapports capital-travail sont devenus une grande fumisterie et un chantage organisé par le Medef et les politiques au nom de la sacro-sainte sauvegarde de la compétitivité des entreprises. Le travail humain est sacrifié sur l’autel de la rentabilité et de la course aux profits. Une minorité s’approprie la richesse créée par la majorité.Ce racket institutionnalisé détruit la vie de milliers de salariés alors que les grandes entreprises françaises n’ont jamais fait autant de bénéfices. SFR (18 millions de clients, 8.6 milliards d’euros de CA et 1,7 de bénéfice net), filiale « vache à lait » de Vivendi (1,6 milliard d’euros de dividende), est l’une d’entre elles et a décidé d’externaliser 1 900 salariés pour augmenter une profitabilité indécente (20 % de marge nette) SFR a trouvé le bon filon pour dégraisser sa masse salariale ( 300 millions d’euros) : l’article L.-122-12 du code du travail, en sous traitant un plan social permettant de se débarrasser de ses salariés les plus anciens.
Face à la juste mobilisation des salariés, depuis l’annonce du transfert par un simple mail le 23 mai, de véritables méthodes de voyous ont présidé à cette externalisation : contrôles d’huissiers, menaces, vigiles chargés en coulisses de provoquer des dérapages, chantages financiers pour obliger les sites à renoncer aux actions juridiques en cours, pressions sur l’encadrement…
Aujourd’hui, de 30 à 40 % des salariés sont en arrêt maladie, des cellules de soutien psychologique ont été exigées par les CHSCT de chaque site, des salariés parlent de grève de la faim, des tentatives de suicide ont eu lieu. Un simple malaise social selon la direction…
De mystérieux « chargés de communication » sont apparus sur les sites, présentés comme des salariés du groupe mais en fait rattachés à Cardinal Sud, dont le dirigeant est le PDG du futur repreneur (Téléperformance) et un ami proche du président de la République !
Le 30 juillet, le tribunal de Toulouse doit rendre son avis sur le référé du CE local, le 25 septembre c’est au tribunal de Paris de se prononcer sur la légitimité de ce transfert. L’histoire du pot de terre contre le pot de fer se répète, inlassablement… À moins que le pot-de-vin ne rafle
