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La montée en puissance des agrocarburants risque d’exacerber les pénuries alimentaires
jeudi 13 mars 2008 par Laurence Caramel, Alexandre RoosLe recul de la faim dans le monde est-il menacé par la conversion des terres au profit des agrocarburants ? Alors qu’au nom de la lutte contre le changement climatique et de la sécurisation des besoins énergétiques, la liste des pays affichant leur volonté de soutenir cette nouvelle filière s’allonge, la question est très officiellement posée par de hauts responsables des Nations unies.
"Le changement d’orientation de nombreuses exploitations en faveur des biocarburants a détourné des terres de la chaîne alimentaire. Les prix des produits de base atteignent un tel niveau que le litre d’huile de palme en Afrique vaut ainsi autant que le litre de carburant", a alerté la patronne du Programme alimentaire mondial (PAM).
Josette Sheeran a fait ses comptes. Pour assurer le minimum vital aux 73 millions de personnes qui relèvent de ses programmes d’assistance, elle devra débourser, en 2008, au moins 30 % de plus que l’an passé, soit 500 millions de dollars supplémentaires. Une somme dont, pour l’instant, elle ne dispose pas. La situation à laquelle est confronté le PAM reflète peu ou prou celle de tous les pays à faible revenu dont la sécurité alimentaire est fortement dépendante des importations.
En 2007, la facture en céréales qui dans ces pays assurent la base de l’alimentation s’est alourdie de 35 %, pour la deuxième année consécutive. Devant l’envolée des prix, beaucoup de pays y compris parmi les traditionnels exportateurs se sont vu contraints de réagir.
L’Afrique du Sud a augmenté les allocations versées aux plus pauvres, le Maroc a réduit comme jamais les taxes à l’importation sur les céréales, l’Inde les a supprimées, la Chine a, à l’inverse, introduit depuis le 1erjanvier des taxes à l’exportation sur le blé, le maïs et le soja pour limiter les pénuries sur son marché domestique, la Russie, le Kazakhstan, ont introduit des mesures similaires…
La faute aux agrocarburants ? Dans le cas du maïs certainement. Sur les 100 millions de tonnes de céréales destinées à la fabrication de combustible alternatif, 95 millions proviennent du maïs, dont les cours épousent fidèlement depuis plus d’un an, l’ascension du prix du baril de pétrole. Pour le colza, qui en Europe est un des gagnants de la nouvelle politique énergétique, le procès aussi peut-être mené. En revanche, les agrocarburants ne peuvent être jugés coupables de l’envolée spectaculaire des prix du blé depuis l’été : +80 %.
AUGMENTATION DE 50 % DE LA PRODUCTION ALIMENTAIRE NÉCESSAIRE D’ICI À 2030
"Aux Etats-Unis, les agriculteurs commencent à convertir leurs champs de blé en maïs. En Europe, ils se tournent vers le colza, mais cela ne joue encore qu’à la marge et l’envolée des cours du blé s’explique par d’autres facteurs", explique Loek Boonecamp, responsable de la division des marchés agricoles à l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Parmi ces facteurs, l’expert de l’OCDE rappelle une série de mauvaises récoltes, l’augmentation de la population mondiale et l’évolution des comportements alimentaires en Chine et en Inde où l’amélioration du niveau de vie stimule la consommation de viandes, de produits laitiers et, par ricochet, les besoins en alimentation animale.
Le niveau des stocks, au plus bas depuis vingt ans, et l’entrée en scène de spéculateurs misant sur une hausse durable des marchés agricoles, pèsent aussi sur les prix. "Agrocarburants ou pas, le monde serait confronté à cette pénurie", assure M. Boonecamp. D’ici à 2030, les experts estiment qu’une augmentation de 50 % de la production alimentaire sera nécessaire pour répondre à la croissance démographique.
Dans ce contexte, est-il alors raisonnable de planifier une expansion à grande échelle des agrocarburants ? Une cinquantaine de pays ont adopté des dispositifs d’incitation avec pour certains des objectifs très ambitieux. D’ici à 2020, l’Union européenne souhaite assurer 10 % de ses besoins en combustibles pour le transport routier grâce aux agrocarburants. Les Etats-Unis misent sur 5 % d’ici à 2012, la Chine 15 % d’ici à 2010… L’OCDE a calculé que l’engagement européen supposerait de convertir 72 % des terres cultivées… un scénario peu réaliste.
L’engouement pour les agrocarburants ouvre de nouveaux débouchés pour les pays du Sud qui y voient une carte à jouer pour améliorer les revenus de leurs paysans. Le Sénégal vient de créer un ministère spécialement consacré aux biocarburants alors qu’il est par ailleurs en déficit chronique sur le plan alimentaire.
"Les pays les plus pauvres subissent de plein fouet le choc pétrolier. Le développement d’une filière énergétique à partir de la biomasse peut leur permettre d’assurer à moindre coût une partie de leurs besoins. 1,6 milliard de personnes n’ont pas encore accès à l’électricité dans le monde", défend Alexander Mueller, de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le sous-directeur général en charge du développement durable n’affirme pas moins de façon tout aussi catégorique que l’essor des agrocarburants ne peut se poursuivre sans un débat préalable sur la sécurité alimentaire.
Manque de terre, sauf à se lancer dans une course effrénée à la déforestation – ce qui irait à l’encontre de la lutte contre le changement climatique –, plafonnement des rendements dans les grandes zones d’agriculture intensive sont les deux arguments avancés par ceux qui mettent en garde contre les risques à moyen terme d’une compétition généralisée entre les cultures alimentaires et énergétiques. Ils ne font pas l’unanimité. Mais compte tenu des enjeux, ils méritent au moins d’être discutés.
L’éthanol asphyxiera plus encore les côtes de la Louisiane
Depuis une trentaine d’années, les eaux des côtes de la Louisiane sont asphyxiées par les pollutions aux nitrates. Cette "zone morte" du golfe du Mexique pourrait s’agrandir du fait de l’augmentation de la production d’éthanol, prévient une étude publiée le 10 mars par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Le Sénat américain prévoit en effet, à l’horizon 2022, de passer de 28 milliards à 136 milliards de litres de biocarburants, dont 57 milliards à partir d’amidon de maïs. Résultat, la quantité de nitrates déversée par le Mississippi dans le golfe du Mexique grossirait entre 10 % et 34 %, selon différents scénarios.
L’estuaire est en effet le réceptacle d’une partie de la pollution issue des engrais azotés, utilisés pour cultiver le maïs dans la "ceinture du maïs" (Corn Belt) et déchargés sous forme de nitrates dans les cours d’eau. Or ces nitrates sont les premiers responsables du développement de la "zone morte", qui a atteint, à l’été 2007, 20 000 km², soit près de deux fois la superficie de l’Ile-de-France.
MANQUE D’OXYGÈNE
"Les nitrates permettent le développement d’algues au printemps et en été, explique Simon Donner, chercheur à l’université de Colombie-Britannique au Canada et coauteur de l’étude. Quand l’algue meurt, elle coule au fond de l’eau et se décompose. Ce processus consomme la quasi-totalité de l’oxygène des eaux profondes." La biodiversité en est la première victime : le manque d’oxygène tue les créatures qui vivent sur le fond et chasse les poissons.
Produire davantage d’éthanol à base de maïs inquiète ainsi les biologistes marins. "Le coût de production de l’éthanol excède ses bénéfices en tant que biocarburant, pointe Nancy Rabalais, directrice de la recherche marine des universités de Louisiane. Ce ne peut être une solution à long terme, étant donné le recours excessif aux fertilisants." Et ce d’autant plus qu’il faudra avoir suffisamment de maïs pour produire l’éthanol.
Les Etats-Unis risquent de se trouver face à un dilemme, "choisir entre utiliser le maïs pour nourrir les animaux ou pour faire avancer les voitures", comme le prédit Simon Donner. D’après l’étude, près de 9 % des cultures de maïs devront être réalloués pour produire les 57 milliards de litres d’éthanol.
